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2 commentaires:

  1. Ah la vache! Ben mine de rien, Killarney et le schmurtz là, ça a l'air sacrément pas moche! Ça fait envie.

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  2. les fri... vaudois14 novembre 2015 à 14:22

    On est un peu moins fans des dernières photos, un peu « industrielles » à notre goût, mais les premières sont à verser et nous donnent bien envie de venir vous trouver. Du coup, vous aussi, vous pouvez dire :

    « On a un bien joli canton (comment on dit en canadien : district ? département ? état ?) :
    des veaux, des vaches, des moutons,
    du chamois, du brochet, du cygne ;
    des lacs, des vergers, des forêts,
    même un glacier, aux Diablerets ; »
    … Bon, ça, p’t-être pas, du coup, mais il m’a quand même bien sembler voir une à deux dérupes sur vos photos ;o)
    Allez, petit coup de nostalgie, je ne résiste pas à l’envie de vous poster le poème en entier :

    On a un bien joli canton (comment on dit en canadien : district ? département ? état ?) :
    des veaux, des vaches, des moutons,
    du chamois, du brochet, du cygne ;
    des lacs, des vergers, des forêts,
    même un glacier, aux Diablerets ;
    du tabac, du blé, de la vigne,
    mais jaloux, un bon Genevois
    m’a dit, d’un petit air narquois :
    – Permettez qu’on vous interroge :
    Où sont vos fleuves, franchement ?
    Il oubliait tout simplement
    la Venoge !

    Un fleuve ? En tout cas, c’est de l’eau
    qui coule à un joli niveau.
    Bien sûr, c’est pas le fleuve Jaune
    mais c’est à nous, c’est tout vaudois,
    tandis que ces bons Genevois
    n’ont qu’un tout petit bout du Rhône.
    C’est comme : «Il est à nous le Rhin !»
    ce chant d’un peuple souverain,
    c’est tout faux ! car le Rhin déloge,
    il file en France, aux Pays-Bas,
    tandis qu’elle, elle reste là,
    la Venoge !

    Faut un rude effort entre nous
    pour la suivre de bout en bout ;
    tout de suite on se décourage,
    car, au lieu de prendre au plus court,
    elle fait de puissants détours,
    loin des pintes, loin des villages.
    Elle se plaît à traînasser,
    à se gonfler, à s’élancer
    – capricieuse comme une horloge –
    elle offre même à ses badauds
    des visions de Colorado !
    la Venoge !

    En plus modeste évidemment.
    Elle offre aussi des coins charmants,
    des replats, pour le pique-nique.
    Et puis, la voilà tout à coup
    qui se met à fair’ des remous
    comme une folle entre deux criques,
    rapport aux truites qu’un pêcheur
    guette, attentif, dans la chaleur,
    d’un œil noir comme un œil de doge.
    Elle court avec des frissons.
    Ça la chatouille, ces poissons,
    la Venoge !

    Elle est née au pied du Jura,
    mais, en passant par La Sarraz,
    elle a su, battant la campagne,
    qu’un rien de plus, cré nom de sort !
    elle était sur le versant nord !
    grand départ pour les Allemagnes !
    Elle a compris ! Elle a eu peur !
    Quand elle a vu l’Orbe, sa sœur
    – elle était aux premières loges –
    filer tout droit sur Yverdon
    vers Olten, elle a dit : «Pardon !»
    la Venoge !

    «Le Nord, c’est un peu froid pour moi.
    J’aime mieux mon soleil vaudois
    et puis, entre nous : je fréquente !»
    La voilà qui prend son élan
    en se tortillant joliment,
    il n’y a qu’à suivre la pente,
    mais la route est longue, elle a chaud.
    Quand elle arrive, elle est en eau
    – face aux pays des Allobroges –
    pour se fondre amoureusement
    entre les bras du bleu Léman,
    la Venoge !

    Pour conclure, il est évident
    qu’elle est vaudoise cent pour cent !
    Tranquille et pas bien décidée.
    Elle tient le juste milieu,
    elle dit : «Qui ne peut ne peut !»
    mais elle fait à son idée.
    Et certains, mettant dans leur vin
    de l’eau, elle regrette bien
    – c’est, ma foi, tout à son éloge –
    que ce bon vieux canton de Vaud
    n’ait pas mis du vin dans son eau…
    la Venoge !

    Et surtout, surtout, n’oubliez pas de pratiquer votre vaudois. Que deviendrait-on si vous commencer à parler d’espadrilles au lieu de dire, comme tout le monde, « éclaffe-beuze » ? Pensez à inculquer les valeurs essentielles à vos bouèbes : la poutze, ça se fait avec une panosse, ou bien !

    Sur ce on vous fait de gros poutous et on est impatients de lire vos prochaines aventures !

    Nathalie et Stéphane

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